« Si vous vous apercevez que votre vie s’enchevêtre à celle de quelqu’un d’autre pour des raisons qui ne sont pas très logiques, écrit Bokonon, il est possible que cette personne fasse partie de votre karass. »
En un autre endroit des Livres de Bokonon, il nous dit : « L’homme a créé le damier ; Dieu a créé le karass. » Il entend par là qu’un karass fait fi des frontières nationales, institutionnelles, professionnelles, familiales ou de classes.
La forme du karass est aussi libre que celle de l’amibe.
Dans son « Cinquante-troisième Calypso. » Bokonon nous invite à chanter avec lui :
Ô, un clochard assoupi
Dans la ville impure
Un chasseur de ouistiti
Dans la jungle obscure
Et un dentiste chinois
Une reine d’Angleterre
Tous comme des petits pois
Dans la jardinière
Plaisir sans pareil
Plaisir sans pareil
Plaisir sans pareil
Tout ce monde disparate
Au sein d’un même appareil.