Le lecteur sans doute étonné des noms étranges portés par les Titanides s’interrogera sur l’origine de leur construction. La voici : Le « prénom » correspond à un instrument de musique, le « nom » à une danse ou à un genre musical et le « surnom » (indiqué entre parenthèses) indique en quelque sorte la tonalité du morceau en reprenant l’un des sept modes en usage dans la musique grecque antique – mythologie oblige ! – à savoir, le dorien (correspondant à une gamme diatonique descendante du mi 3 au mi 2), le phrygien ou éolien (ré 3-ré 2), le lydien (do 3-do 2), le myxolydien (si 2-si 1), l’hypodorien (la 2-la 1), l’hypophrygien (sol 3-sol 2) et l’hypolydien (fa 3-fa 2). Il fallait que ce fût dit.
(N.d.T.)