Résumé du tome I










Ceci est la deuxième partie du Seigneur des Anneaux.

Dans la première partie, La Fraternité de l’Anneau, on apprenait comment Gandalf le Gris finit par découvrir que l’anneau détenu par Frodo le Hobbit n’était en fait nul autre que l’Anneau Unique, maître de tous les Anneaux de Pouvoir. On y racontait la fuite de Frodo et de ses compagnons loin de leur tranquille patrie, le Comté, pourchassés par les terribles Cavaliers Noirs du Mordor, avant de parvenir enfin, avec l’aide d’Aragorn, le Coureur de l’Eriador, et en dépit d’incroyables dangers, à la maison d’Elrond à Fendeval.

C’est là que se tint le grand Conseil d’Elrond, où il fut décidé de tenter la destruction de l’Anneau, Frodo étant alors nommé Porteur de l’Anneau. Furent ensuite choisis les Compagnons de l’Anneau qui auraient pour mission de l’aider dans sa quête : celle de se rendre, s’il le pouvait, à la Montagne du Feu, au Mordor, le pays même de l’Ennemi, seul endroit au monde où l’Anneau pouvait être détruit. Au sein de cette fraternité se trouvaient Aragorn, et Boromir, fils du Seigneur du Gondor, pour représenter les Hommes ; Legolas, fils du Roi elfe de Grand’Peur, pour les Elfes ; Gimli, fils de Glóin, de la Montagne Solitaire, pour les Nains ; Frodo, son serviteur Samsaget, et ses deux jeunes cousins Meriadoc et Peregrin, pour les Hobbits ; de même que Gandalf le Gris.

Depuis Fendeval dans le Nord, les Compagnons entreprirent une longue marche secrète, jusqu’au jour où, freinés dans leur tentative de franchir le haut col du Caradhras en hiver, ils furent conduits par Gandalf à la porte cachée des vastes Mines de Moria afin de chercher un chemin sous les montagnes. Là Gandalf, confronté à un effroyable esprit des profondeurs, tomba dans un abîme de ténèbres. Mais Aragorn, désormais connu comme l’héritier véritable des anciens Rois de l’Ouest, prit alors la tête de la Compagnie ; et il les mena depuis la Porte Est de la Moria à travers le pays elfique de Lórien jusqu’au Grand Fleuve Anduin, qui les emporta aux chutes du Rauros. Déjà, ils s’étaient avisés que leur voyage était surveillé par des espions, et que la créature appelée Gollum, qui avait jadis été en possession de l’Anneau et qui le convoitait toujours, les suivait à la trace.

La Compagnie dut alors décider si elle se dirigerait vers l’est, vers le Mordor, ou si elle irait avec Boromir au secours de Minas Tirith, la plus grande cité du Gondor, dans la guerre qui s’annonçait ; ou encore, si elle se diviserait. Lorsqu’il apparut que le Porteur de l’Anneau était déterminé à poursuivre sa mission désespérée jusque sur le territoire de l’Ennemi, Boromir tenta de s’emparer de l’Anneau par la force. Ainsi, la première partie se terminait avec la chute de Boromir succombant au charme de l’Anneau, la fuite de Frodo et de son serviteur Samsaget, et la dispersion du reste de la Fraternité, surprise par une attaque de soldats orques, d’aucuns sous la sujétion du Sombre Seigneur du Mordor, d’autres à la solde du traître Saruman, établi à Isengard. Déjà, la Quête du Porteur de l’Anneau semblait vouée à la catastrophe.

Cette deuxième partie, Les Deux Tours, s’occupe maintenant de rapporter ce qu’il advint de chacun des membres de la Fraternité de l’Anneau après l’éclatement de leur union – jusqu’à la venue de la grande Obscurité et au commencement de la Guerre de l’Anneau, laquelle sera racontée dans la troisième et dernière partie.

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