Nombreux sont ceux qu’il me faut remercier pour m’avoir facilité l’écriture de ce livre. Clark et Kathy Kidd m’ont donné asile durant la dernière semaine de rédaction du présent roman ; il est né pour moitié sous leur toit et dans leur agréable compagnie.
Le grand risque que court un écrivain, c’est de sombrer dans une paresse sans frein ; longtemps la mollesse de mon corps a reflété celle, mentale, où m’avait mené une carrière épuisante. Ce livre doit beaucoup au fait qu’en l’écrivant j’ai réveillé mon corps : merci à Clark Kidd et Scott Allen d’avoir transpiré avec moi pendant que je domptais impitoyablement un nouveau vélo sur les routes et les pistes cyclables du nord de la Virginie, dans les rues et sur les plages de North Myrtle Beach.
Plusieurs personnes m’ont aidé à réconcilier ce roman avec son prédécesseur en lisant des bouts de manuscrit tout juste sortis de l’imprimante, notamment Kathy Kidd et Russell Card. Pour cette série, mon directeur de publication est Beth Meacham, mon éditeur Tom Doherty ; ce n’est pas un hasard si c’est précisément pour eux que j’ai produit le meilleur de mon œuvre. Quant à mon agente, Barbara Bova, elle a été une source d’aide constante et de conseils précieux durant cette période tourmentée.
Ce roman devait être facile à écrire ; eh bien, non. Mouj a tout compliqué ; cependant, c’est en lui que mes efforts ont trouvé tout leur intérêt. Pendant que je tentais de faire cohabiter Mouj et le reste de l’histoire, j’imagine que j’ai été insupportable, et pourtant ma femme Kristine et nos enfants, Geoffrey, Emily et Charlie, ont accepté de me garder auprès d’eux ; c’est la joie de ma vie de toujours les retrouver autour de moi quand j’émerge de mon travail. Et comme toujours Kristine a été mon premier et mon meilleur critique, de même que mon premier et mon meilleur public ; elle a porté sur mes écrits un regard impartial et acéré, puis m’a raconté ce qu’elle en avait retenu pour que je les conserve tels quels ou les modifie, selon les besoins.