Je tiens à remercier un certain nombre de personnes. Certaines, parce que leurs vies m’ont inspiré et servi de matière première. D’autres, parce que ce sont leurs œuvres ou leurs commentaires qui m’ont inspiré. Le fait de citer leurs noms n’annulera en rien l’immense dette que j’ai envers eux, mais elle l’allégera peut-être… un tout petit peu.
Pour leurs vies ; je dédie ce livre :
À Yanet, de San Miguel del Padron, et ses deux sœurs. À Mayelin, l’ex-belle-sœur d’Elda. Et aux autres « travailleuses sociales » de la rue L., entre les numéros 23 et 25.
Au groupe Arte Calle. À Cuenca, et certains des sculpteurs parmi les quatre-vingt qui sont partis vivre de leur art sous d’autres soleils.
Aux équipes cubaines de volley-ball, masculine et féminine. Au Duke Hernandez, à Roberto Urrutia et aux autres membres de « l’équipe championne ».
À mes amis Adolfo et Ariel, ex-policiers, qui m’ont expliqué les règles du jeu.
Aux diplômés de Biologie de l’année 1991 (moi inclus) qui ont dû aller travailler dans l’aquaculture, aux bureaux de capture et aux stations d’alevinage ; à ceux qui appartiennent toujours au Pôle scientifique ; à ceux qui sont allés participer à un Congrès et n’en sont jamais revenus ; à ceux qui végètent ou qui vendent des pizzas ; et à tous les scientifiques cubains qui, un jour, ont dû passer des entretiens d’aptitude et d’attitude…
À mon ami Vlado, qui est parti en ramant dans le Tunnel de fuite, mais qui est revenu pour me le raconter. À tous les navigateurs improvisés de Pété 1994. Et, surtout, à tous ceux qui ne sont jamais arrivés.
À Danilo Marena, étranger, italien, pour avoir tenté de nous comprendre, pour être une nouvelle victime de cette maladie qui s’appelle « cubanité », et, surtout, pour m’avoir donné la carte Platine de son amitié.
À Cuba et à tout son peuple qui croit en un futur, malgré tout, parce qu’il a foi en lui-même.
Pour leurs œuvres et leurs commentaires, je dédie ce livre :
À Domingo Santos, parce que son recueil de nouvelles intitulé Futur imparfait m’a donné l’idée de ce livre, il y a des années.
À Frederik Pohl, parce que sa nouvelle « Altaïr 9 » m’a fait penser au cauchemar que pourrait être le reconditionnement corporel.
À Plinio Apuleyo Mendoza, Carlos Alberto Montaner et Alvaro Vargas Llosa, parce que, grâce à leur pamphlet dans Le Manuel du parfait idiot latino-américain, je suis allé lire Les Veines ouvertes de l’Amérique latine pour voir s’ils avaient raison et si c’était si mauvais que ça.
À Eduardo Galeano, pour Les Veines ouvertes de l’Amérique latine, évoqué plus haut, parce c’était tout le contraire. J’ai adoré.
À Roberto Urias, pour sa nouvelle « Informez-vous, s’il vous plaît » à laquelle « Entretien d’aptitude » est un hommage explicite.
À Ronaldo Menendez, parce que sa nouvelle « Autre côté » m’a inspiré l’idée originale du chapitre « Le Tunnel de fuite », et sa nouvelle « Une ville, un oiseau, un bus » l’idée de « La Carte Platine ». Et pour être, au-delà de nos différences théorico-esthétiques, un formidable narrateur et un ami.
À Eduardo Heras Leon, le Chinois, parce que sa lecture du « Spectacle de la mort » m’a convaincu que la science-fiction pouvait être appréciée par des non-fans, si elle était bien construite et avait des choses à dire. Grâce à son élan, ce livre a cessé d’être un projet pour devenir une réalité.
À Carlos, pour sa critique détaillée et implacable. À Fabricio, pour son attitude mesurée et presque pédante d’ami connaisseur. À Vlado, pour son enthousiasme démesuré et ses « petits livrets » de mon manuscrit. À Michel (Umbro), à Guillermo, à Ariel, à Roberto Estrada, et à tous les fans de science-fiction qui m’ont lu et qui m’ont fait confiance.
À Sandra, qui a lu « La Travailleuse sociale » et a dit qu’elle en avait jusque-là des prostituées et qu’elle ne voulait pas en lire davantage. Pourvu qu’elle change d’avis… un jour.
À Yailin, qui a trouvé « Le Spectacle de la mort » absolument horrible et s’est totalement refusé à l’illustrer et qui a trouvé le courage d’exprimer son avis, bien qu’il soit différent de celui de nombre de ses amis.
À Milena, de loin, pour tout ce qui ne se dit pas habituellement dans des remerciements. Parce que.