Il n’y aurait pas eu de Derniers Jours du Paradis sans certaines conversations à bâtons rompus entre amis et en famille. Il serait impossible de faire justice à tous ces gens, mais je dois remercier particulièrement mes vieux amis John S. Barker (pour une discussion sur le concept philosophique de qualia sans laquelle ma conception de l’hypercolonie et des simulacres n’aurait pas été la même) et Taral Wayne (pour d’innombrables échanges sur la cosmologie, l’évolution et la nature de la conscience de soi).
Mes lecteurs seraient peut-être curieux d’apprendre que la technologie de lancement à base de laser utilisée sur la zone de reproduction existe réellement et pourrait concrètement servir à la mise en orbite de charges modestes. Plusieurs organismes gouvernementaux et compagnies aérospatiales se penchent actuellement sur ce procédé et le désert de l’Atacama figure parmi les sites de lancement possibles.
Pour le comportement des insectes et la notion d’intelligence distribuée, deux livres d’E.O. Wilson m’ont été utiles : The Social Conquest of Earth et (en collaboration avec Bert Hölldobler) The Superorganism. Pour la lourde tâche consistant à imaginer une Europe à peu près en paix au vingtième siècle, Postwar de Tony Judt[2] m’a été d’une aide inestimable. Et parmi tout ce qui a été écrit sur le désert de l’Atacama, Bone and Dream de Lake Sagari sort du lot par sa profondeur de réflexion et sa puissance d’évocation.