Rapprochement phonétique intraduisible. See-yu-edge peut s’interpréter comme «Je vois tes bords» ou «Je te vois biaiser», see-yu-age comme «Je vois ton âge» ou «Je te vois vieillir». (N.d.T.)
Voir le glossaire en fin de volume. (N.d.T.)
Human Endogenous RetroVirus. (N.d.T.)
Centre national des maladies infectieuses. (N.d.T.)
Agence de renseignement sur les épidémies. (N.d.T.)
Center for Disease Control and Prevention. (N.d.T.)
Activation d’un rétrovirus endogène humain dispersé. (N.d.T.)
Service sanitaire et humanitaire (N.d.T.)
Institut national de la Santé. (N.d.T.)
Food and Drug Administration: agence de régulation des aliments et des produits pharmaceutiques. (N.d.T.)
En français dans le texte. (N.d.T.)
En français dans le texte. (N.d.T.)
Polymerase Chain Reaction, réaction en chaîne de la polymérase. (N.d.T.)
Brigade de recherche sur les provirus humains. (N.d.T.)
Cuisinière américaine, célèbre pour ses émissions télévisées. (N.d.T.)
En français dans le texte. (N.d.T.)
Décret de protection et de rapatriement des sépultures amérindiennes. (N.d.T.)
En français dans le texte. (N.d.T.)
Allusion à Silas Wright (1795–1847), avocat et politicien américain, qui a réprimé par la force des émeutes de locataires alors qu’il était gouverneur de l’État de New York. (N.d.T.)
En français dans le texte. (N.d.T.)
En français dans le texte. (N.d.T.)
Le Cavalier solitaire: héros masqué de western, toujours accompagné du fidèle Tonto, dont la réplique favorite est «Kemosabe». (N.d.T.)
«Propulseur» en langue nahuatl (peuple amérindien). Dispositif permettant d’accroître la vitesse initiale et donc la portée ou la force de pénétration d’un projectile. Le propulseur prolonge le bras humain et multiplie sa force. D’après Wikipedia. (N.d.Scan.)
Caveat lector. Le lecteur qui redouterait de voir dévoilés dans cette préface certains ressorts du roman qui la complète aurait raison et il est prié de la considérer comme une postface et de la lire seulement après ce roman.
Ces trois thèmes ne se recoupent toutefois pas entièrement. Celui du mutant peut être traité négativement sous la forme d’une victime, par exemple de radiations mutagènes d’origine nucléaire; et celui du surhomme a correspondu parfois seulement à l’exaltation — ou à la condamnation — d’un homme aux capacités exceptionnelles. Mais les perspectives génétiques ou nietzschéennes ne sont jamais loin.
Pour l’édition française, je renvoie à la traduction d’Edmond Barbier, Schleicher frères éditeurs, 1896. C’est la première traduction de l’édition anglaise définitive, évidemment bien postérieure aux premières éditions françaises qui furent nombreuses. Il en existe de plus récentes sans doute meilleures mais celle-là renseigne sur le texte qu’ont découvert les lecteurs français contemporains de Darwin.
Auquel Darwin rend très explicitement hommage dans son Introduction, pour être parvenu indépendamment aux mêmes conclusions.
On les trouvera dans l’excellente édition des Contes cruels et fantastiques de Guy de Maupassant, réunis et présentés par Marie-Claire Bancquart, «La Pochothèque», Le Livre de Poche, 2004.
Madame Bancquart, dans sa préface que je trouve en général excellente, prétend que si, dans sa production relevant du fantastique ou de la science-fiction, Maupassant ne recourt pas au roman, ce serait parce que «le fantastique implique un récit court et frappant: on ne conçoit pas un roman fantastique de quelque étendue qui soutienne son propos de bout en bout». C’est là une assertion étonnante. Elle ignore sans doute les romans gothiques, le Melmoth de Maturin, le Frankenstein de Mary Shelley, le Carmilla de Sheridan Le Fanu, le Dracula de Bram Stoker, Le Grand Dieu Pan d’Arthur Machen (traduit par Paul-Jean Toulet) et des dizaines d’autres œuvres.
Ce thème est repris dans Lettre d’un fou et L’Homme de Mars. Madame Bancquart fait remarquer à juste titre «qu’il est un lieu commun de la pensée scientifique de l’époque» (note 1, p. 601, op. cit.). Mais l’est-il dans la littérature?
Madame Bancquart indique dans sa préface que cette invisibilité est due à un indice de réfraction des corps différent du nôtre, ce qui n’est pas aussi clairement explicité dans la nouvelle mais découle des exemples donnés, le verre et une nappe d’eau.
On la trouve encore dans la note de Michel Mourre qui lui est consacrée, in Dictionnaire des auteurs, première version, Laffont-Bompiani, 1980.
Toutefois, elle évacue un peu vite «les diableries et les fantômes de Lewis et de Cazotte» et plus loin «les revenants» renvoyés au XVIIIe siècle au profit d’un fantastique psychologique et social. C’est faire bon marché, entre autres, d’Anatole Le Braz (1859-1926) et d’Erckmann-Chatrian (1822-1899; 1826-1890) qui certes sont provinciaux et donc marginaux et ont puisé dans le folklore (ou l’ont imité) mais ne méritent pas cette exclusion. Madame Bancquart écarte ainsi la raison la plus profonde du rejet du fantastique par la critique et l’enseignement universitaires pendant au moins un siècle: le clan religieux y voit le stigmate de la dégénérescence de la foi, et le clan laïc et rationaliste la considère comme une résurgence de la superstition et du religieux. Ensuite, même une fois ces raisons oubliées, le rejet s’entretient tout seul dans un milieu prodigieusement conservateur. Pour rester sur les marges, et compléter cette exploration du fantastique fin-de-siècle, on se reportera à l’anthologie d’Éric Lysoe, Littératures fantastiques, Belgique, terre de l’étrange, tome 1-1830-1887, tome 2-1887-1914, Éditions Labor, Bruxelles, 2003.
Publié dans Gil Blas en octobre 1882 et cité par Madame Bancquart.
J’ai dû abréger cette citation et malheureusement les points de suspension indiquant des coupures interfèrent avec ceux du texte de Maupassant. Le lecteur est prié de se reporter à l’édition citée, pages 628 et 629.
Éditions Coopération, Paris 1939. Le rapprochement entre cette scène et Le Horla est proposé par Bergier et Pauwels dans Le Matin des magiciens, Gallimard, 1960.
Évolution, une théorie en crise, Londreys, Paris, 1988.
Pour étayer cette préface, je me suis servi notamment de l’excellente synthèse de Marcel Blanc, Les Héritiers de Darwin (Seuil, 1990), à laquelle je renvoie mon lecteur. Ce n’est pas l’ouvrage le plus récent mais outre que la théorie néodarwinienne n’a guère connu de bouleversements depuis sa parution, il présente l’avantage de résumer à peu près toutes les positions en présence. Il est aussi plus maniable que l’imposant Dictionnaire du darwinisme et de l’évolution, sous la direction de Patrick Tort (PUF, 1999, 3 volumes, 4 862 pages, 6 370 grs).
Sur les relations entre paléontologie et théories de l’évolution, voir Éric Buffetaut, Des fossiles et des hommes, Laffont, 1991.
Les Xipéhuz ressemblent beaucoup à certains des Grands Anciens imaginés par H.P. Lovecraft. Il est permis de s’interroger sur la généalogie qui conduit des uns aux autres.
La quasi-simultanéité de la parution du Horla et des Xipéhuz amène à s’interroger sur les raisons de l’échec de la science-fiction française à s’imposer après un si brillant début.
Voir notamment ma préface à Histoires de mutants, Le Livre de Poche n°3766, et celle de Demètre Ioakimidis à Histoires de surhommes, Le Livre de Poche n°3786.
On trouvera cet étonnant roman dans Sur l’autre face du monde et autres romans scientifiques de sciences et voyages, «Ailleurs et demain», Laffont, 1973.
«Ailleurs et demain», Robert Laffont, 2003.
«Ailleurs et demain», Robert Laffont, 2000.
Richard Dawkins, un ultra-darwiniste, entreprend de répondre à cette question dans L’Horloger aveugle, que j’ai publié chez Laffont en 1989, sans convaincre entièrement.
Depuis la rédaction du roman de Greg Bear, des analyses du génome mitochondrial de Néandertaliens semblent bien avoir montré que cette espèce ne pouvait pas être l’ancêtre direct de l’homme moderne mais plutôt une espèce cousine. Toutefois la complexité du mécanisme imaginé par l’auteur peut lui permettre de contourner cette «difficulté».
Mais sans que cette réorganisation ait pour but de faire face à ce stress, contrairement à ce qui se passe dans le roman de Bear.
Voir Denis Buican, Darwin et le darwinisme (PUF, 1987) et La Présélection génotypique et le modèle évolutif (La Pensée et les hommes, Bruxelles, 1980).
Le Livre de Poche n°7234. Dans ma préface à ce roman, j’aborde également les questions de l’origine de la vie et des débuts de l’évolution.
Ces taches rappellent celles de certains calmars et celles des caméléons. Un exemple d’évolution convergente!
Sauf si l’on imagine des éleveurs comme ces Anglais qui ont porté en quelques siècles la tératologie canine au rang d’un art.
Les durées évoquées ici sont forcément approximatives et sujettes à la plus grande caution. Faut-il le rappeler?
Les vieux malins contribuent certes à l’élimination des jeunes insuffisamment performants mais ils protègent les autres.
C’est le titre d’un de ses livres. Traduction française: Mengès, 1978.
Il faut bien voir que l’histoire du phylum humain est hautement spéculative puisqu’elle ne repose que sur l’étude de quelques dizaines de fossiles souvent très incomplets. La découverte de tout nouveau sujet conduit généralement à des réorganisations généalogiques d’envergure. La dernière fois que j’ai consulté une liste présumée exhaustive des fossiles appartenant à la famille des hominidés au sens restreint, il y a une dizaine d’années, elle comportait quatre-vingt-dix spécimens.