Le roman retrouvera la signature de Robert Heinlein lors de sa reprise en volume en 1949. Des éditions ultérieures paraîtront sous le titre alternatif de The Day After Tomorrow.
L’un des personnages de Solution Unsatisfactory (mai 1941, non traduit) expliquait déjà que si les États-Unis “n’étaient pas en guerre, légalement, nous avions été dans la guerre jusqu’au cou, avec tout notre poids du côté de la démocratie, depuis 1940”, in Expanded Universe, Baen Books, New York, 1980, pp. 77–115.
Robert A. Heinlein, “The Discovery of the Future”, in recueil Requiem, Y. Kondo éd.,Tor, New York, 1992. Heinlein y emprunte à Alfred Korzibsky l’idée d’une littérature-lien entre passé et futur (time-binding).
Officier de marine réformé en 1934 pour tuberculose, Robert Heinlein s’est ensuite essayé à un grand nombre d’activités. Il a été successivement étudiant en sciences, propriétaire d’une mine d’argent, rédacteur en chef, marchand de biens, politicien. Ce n’est qu’après la guerre, avec la publication des Vertes Collines de la Terre (1947) dans le Saturday Evening Post, qui paye décemment ses auteurs, que Robert Heinlein épousera sans retour la carrière d’écrivain de science-fiction.
Isaac Asimov, “Big, Big Big”, introduction au recueil de nouvelles de John W. Campbell, The Space Beyond, Pyramid Books, New York, 1976.
Don A. Stuart (pseudonyme de J.W. Campbell) “All”, Astounding Science-Fiction, nov. 1934 ; repris dans The Space Beyond.
Dès 1924, en dehors de toute agression militaire, le Congrès des États-Unis avait interdit l’immigration des Japonais et la naturalisation de ceux déjà présents sur le sol américain. Heinlein présente le seul personnage américain d’origine asiatique du roman, Franklin Roosevelt Matsui comme “aussi Américain que Will Rogers” (le John Wayne du cinéma muet). Comme le relève le critique H. Bruce Franklin (Robert A. Heinlein : America as Science Fiction, Oxford Univ. Press, 1980), il y a même quelque ironie à ce que celui-ci soit nommé en hommage au Président qui, en février 1942, signera “l’infâme ordre exécutif 9066, entraînant l’arrestation et le placement en camp de concentration de 117 000 Américains d’origine japonaise, ainsi que la confiscation de leurs terres et de leurs biens”.
Robert A. Heinlein, “Free Men”, in Expanded Universe, pp. 168-191 (non traduit). La nouvelle, écrite en 1946, est restée inédite jusqu’en 1966.
End Poverty in California (“Finissons-en avec la pauvreté en Californie !”). Upton Sinclair était également écrivain, auteur d’un roman sur les travailleurs immigrés, The Jungle (1905). Paru en épisodes dans le journal socialiste Appeal to Reason, celui-ci avait retenu l’attention du président Roosevelt. Sinclair présente le programme E.P.I.C. dans un pamphlet politique non dénué d’originalité littéraire : “I, Governor of California and How I Ended Poverty : A True Story ofthe Future” (“Comment Moi, Gouverneur de Californie, j’ai mis fin à la pauvreté : Une véritable histoire du futur”, 1933).
Respectivement auteurs de Jurgen : A Comedy of Justice (1922) et We, The Living (1936).
Robert A. Heinlein, For Us the Living, Scribner, New York, 2004.
Dans l’Amérique de la Dépression, les hobos sont de semi-vagabonds, souvent assez éduqués mais refusant toute attache et sillonnant le pays dans des wagons de marchandises en vivant de leur travail journalier.
Robert A. Heinlein, “The Future Revisited”, discours prononcé à la Convention Mondiale de Seattle, 1961, in Requiem, pp. 168–197.
“Je ne croyais pas vraiment aux raisonnements pseudo-scientifiques des trois spectres de Campbell – j’ai donc travaillé particulièrement dur pour le faire sonner réaliste”, in Expanded Universe, 1980, p.75.