Notes

1

G. Lecointe, Au pays des manchots. Bruxelles, 1904, in-8°.

2

J.-B. Charcot, Journal de l’expédition antarctique française, 1903, 1905. Paris, in-8°.

3

«Orbe, poétique, globe en parlant des corps célestes. Par extension toute espèce de corps globuleux.» (Littré.)

4

Nous avons cherché vainement cette phrase dans l’Histoire naturelle de Pline. (Édit.)

5

Le chroniqueur pingouin qui rapporte le fait emploie cette expression: Species inductilis. J’ai traduit littéralement.

6

Le texte porte

… qualem primo qui surgere mense

Aut videt aut vidisse putat per nubila lunam.

Frère Marbode, par une étrange inadvertance, substitue à l’image créée par le poète une image toute différente.

7

Trois siècles avant l’époque où vivait notre Marbode on chantait dans les églises, le jour de Noël:

Maro, vates gentilium,

Da Christo testimonium.

8

Ad Maronis mausoleum

Ductus, fudit super eum

Piae rorem lacrymae.

Quem te, inquit, reddidissem,

Si te vivum invenissem

Poetarum maxime!

9

Cette phrase semble bien indiquer que, si l’on en croyait Marbode, la Copa serait de Virgile.

10

Il y a dans la relation de Marbode un endroit bien digne de remarque, c’est celui où le religieux de Corrigan décrit l’Alighieri tel que nous nous le figurons aujourd’hui. Les miniatures peintes dans un très vieux manuscrit de la Divine Comédie, le Codex venetianus, représentent le poète sous l’aspect d’un petit homme gros, vêtu d’une tunique courte dont la jupe lui remonte sur le ventre. Quant à Virgile, il porte encore, sur les bois du XVIe siècle, la barbe philosophique.

On n’aurait pas cru non plus que ni Marbode ni même Virgile connussent les tombeaux étrusques de Chiusi et de Corneto, où se trouvent en effet des peintures murales pleines de diables horribles et burlesques, auxquels ceux d’Orcagna ressemblent beaucoup. Néanmoins, l’authenticité de la Descente de Marbode aux enfers est incontestable: M. du Clos des Lunes l’a solidement établie; en douter serait douter de la paléographie.

11

Ou mieux Émirauté.

12

Cf. J. Ernest-Charles, le Censeur, mai–août 1907, p. 582, col. 2.

13

Ce ministère ayant exercé une action considérable sur les destinées du pays et du monde, nous croyons devoir en donner la composition: intérieur et présidence du Conseil, Paul Visire; justice, Pierre Bouc; affaires étrangères, Victor Crombile; finances, Terrasson; instruction publique, Labillette; commerce, postes et télégraphes, Hippolyte Cérès; agriculture, Aulac; travaux publics, Lapersonne; guerre, général Débonnaire; marine, amiral Vivier des Murènes.

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